Pécharmant semble être l'association entre deux mots : Pech et Armant. Pech est un nom celtique qui exprime l'aspect général du sol. Il est aussi probable qu'un homme prénommé Armand possédait ce vignoble, et ceci avant le XIIIème siècle.

Ce vignoble est le plus ancien vignoble bergeracois. Au cours des siècles, la renommée des vins de la région de Bergerac prospère et s'étend à l'Europe. La Révolution marque la suppression du contrôle bourgeois du commerce local des vins. En 1880, le phylloxéra ruine le vignoble bergeracois dont en grande partie celui de Pécharmant. Ce qu'il restait du vignoble fut anéanti par la gelée de l'hiver 1882. Ce n'est qu'en 1895 que le vignoble sera replanté avec de meilleurs cépages et de meilleures parcelles. De 1912 à 1945, la dénomination pécharmant est réglementée par des séances en Comité National, avant d'acquérir en mars 1946, la reconnaissance officielle A.O.C. pécharmant délivrée par l'INAO.

Le vignoble est disposé en hémicycle au nord de Bergerac, sur la rive droite de la Dordogne. Il est principalement constitué de coteaux orientés au sud, qui bénéficient d'un ensoleillement exceptionnel. Il évolue sur un sol de sables et de graviers du Périgord issu de la transformation des roches granitiques du Massif Central.

La vendange est effectuée à maturité maximum du raisin, transportée rapidement au chai pour être débarrassée manuellement des éventuels corps étrangers.